Le Comité des Deux Savoie s’est réuni le samedi 11 juin pour leur Assemblée Générale, et Chloé Mercier a été élue présidente du Comité. À ses côtés, Dominique Bourgois, Jean-Luc Felgerolle et Franck Celle. 

C’est donc à quatre, qu’ils reprennent le flambeau pour faire revivre le Comité des Deux Savoie. Nous avons rencontré Chloé Mercier pour connaître les nouvelles orientations du comité.

INTERVIEW

CHLOÉ MERCIER 

TOUT D’ABORD, FÉLICITATIONS POUR TON ÉLECTION À LA TÊTE DU COMITÉ ! 

 

PEUX-TU NOUS PRÉSENTER TON PARCOURS THÉÂTRAL ? 

Je suis la nouvelle présidente du Comité des Deux Savoie de la FNCTA depuis le 11 juin. 

Je fais partie du Comité depuis 2018, c’est Michel Pierre, le président de l’époque, qui m’avait contactée en me proposant d’en faire partie et j’avais accepté.

Je fais du théâtre amateur depuis une vingtaine d’années maintenant. Ma première expérience théâtrale s’est faite au collège et ça m’avait énormément plu. Cependant, c’était un peu tôt pour moi à l’époque, car j’étais un peu timide. Mais quelques années plus tard mon meilleur ami m’a dit qu’il fallait que je me lance et on a passé ensemble la porte d’un atelier théâtre à Paris et ça m‘a donné envie de faire du théâtre. Et depuis je n’ai pas arrêté !

Quand j’ai déménagé à Annecy, quelques années après, j’ai essayé de trouver un cours. Et j’ai intégré les cours de Thierry Mousseau… pendant 11 ans !

La particularité de ses cours était que tous les ans nous montions une pièce, voire deux par an !  Il y avait vraiment un objectif de concrétisation.  

C’était formateur car nous faisions beaucoup de choses différentes : il y avait à la fois des comédies, des drames, des choses classiques, des choses plus contemporaines.

C’était varié et au fur et à mesure ça m’a donné envie d’aller plus loin dans le travail théâtral et d’être vraiment dans la démarche de monter des projets à long terme. C’est-à-dire de ne pas seulement jouer le projet une ou deux fois, mais d’être sur un projet qui serait joué un nombre de fois plus conséquent pour se perfectionner et pour porter le projet plus longtemps.

En 2014, j’ai créé avec une autre élève de ce cours, Anne Cattanéo, une compagnie de théâtre amateur qui s’appelait Émergence. Nous avions la chance d’être hébergées au sein du théâtre de notre prof. Nous avions un lieu de répétition ! 

Au sein de cette compagnie, nous avons créé plusieurs pièces, Petits crimes conjugaux qui a été joué dans le cadre du festival Les Escholiers, et qui a été une super expérience ! 

Et toujours dans le cadre de cette compagnie, j’ai créé une pièce musicale, La valse des pantins et ça c’était un super projet ! 

J’ai écrit le texte, et toutes les chansons, paroles et musiques. Nous étions 6 sur scène. C’était un projet énorme, et malheureusement nous n’avons pas pu le jouer suffisamment.

J’ai terminé l’année dans le cadre des ateliers avec mon prof avec deux pièces qu’il avait montées et à la suite de ça j’ai voulu intégrer une structure autonome, indépendante, qui me permette de vraiment créer des projets, sans être tributaire d’un cadre “d’atelier de théâtre”. J’ai intégré une compagnie de théâtre amateur, Le Pied de la rampe en 2016, et nous avons joué deux pièces : Un petit jeu sans conséquence en 2017, puis en 2018 / 2019 Le Deuxième coup de feu.

 

 

Sur cette dernière pièce, c’était très intéressant car ça m’a permis de jouer 2 personnages différents (un détective maladroit homme et une femme fatale vénéneuse) dans la même pièce, c’était un chouette challenge ! La metteuse en scène a poussé à fond l’esthétique années 50 / polar à la Hitchcock, nous avons travaillé en amont les costumes, les décors, l’éclairage, c’était une superbe expérience et une belle réussite !

 

En 2019, la metteuse en scène, une comédienne de la troupe, et moi avons décidé de monter une nouvelle troupe de théâtre amateur qui s’appelle DEA EX MACHINA, troupe à laquelle j’appartiens aujourd’hui. 
Aujourd’hui, nous ne sommes plus que 2, la metteuse en scène et moi-même. La Covid a fait son œuvre aussi ! 
Après la création de la compagnie, nous avons voulu monter un projet avec l’objectif de le jouer en avril 2020, donc je te laisse faire les calculs ! Tout a capoté ! 

La comédienne avec qui je devais jouer est partie pendant le confinement dans une autre région de France, tout était devenu très compliqué, elle a quitté l’aventure. Donc nous avons complètement changé notre fusil d’épaule, en se disant : on n’est plus que deux alors on va trouver une pièce à deux !

Nous avons eu les droits pour la pièce de Victor Haïm, Jeux de scène.

Nous l’avons jouée 9 fois, de juillet 2021 à mars 2022. Nous avons notamment eu la joie de la jouer dans 3 festivals ! De très beaux souvenirs…

En voulant prolonger les droits d’une année, nous n’avons pas pu car l’auteur a changé d’avis… C’est quelque chose qui arrive aussi souvent ! Certains auteurs donnent l’autorisation et changent d’avis en cours de route ! 

Il se trouve qu’il a visiblement changé d’avis car une compagnie de théâtre amateur en région parisienne a joué une de ses pièces. Il a assisté à leur représentation et il a trouvé ça nul, il a donc décidé d’enlever ses droits à toutes les compagnies de théâtre amateur de France ! 

Bon, ça a été un peu la douche froide ! 

Mais ce sont des choses qui arrivent… Je me souviens avoir déjà échangé lors des Assemblées Générales avec d’autres troupes et notamment une qui s’était retrouvée dans la même situation en voulant faire une prolongation de droit l’année suivante sans pouvoir. 

Donc ça arrive et mine de rien plus souvent qu’on ne le pense. Cela fait partie de la vie du théâtre amateur !

Sur cette pièce, nous avons modifié complètement la mise en scène d’origine, qui était que la metteuse en scène et la comédienne étaient toutes les deux sur scène. Nous avons choisi de placer la metteuse en scène en régie pendant toute la pièce : depuis la régie elle donne les instructions à la comédienne qui est toute seule sur scène. Je me retrouve donc dans un cas de figure qui s’apparente à un seule en scène (vu que je suis seule sur scène !), même si on me donne la réplique ! C’est aussi un bon exercice ! Et c’est très drôle de jouer la confrontation entre deux égos surdimensionnés ! 

Nous avons encore un petit espoir de convaincre l’auteur de nous donner l’autorisation de poursuivre ce projet. En effet, nous avons contacté la SACD, pour leur demander de transmettre à l’auteur une captation vidéo du spectacle que nous avons faite, ainsi que notre dossier de presse. La SACD a accepté de lui envoyer les éléments. 

J’en avais discuté avec Luciano de Francesco, l’ancien président de l’URRA : certains auteurs acceptent de faire une dérogation en fonction du projet et de l’autoriser. On va essayer !

En parallèle, nous recherchons une autre pièce avec l’objectif de jouer avec un autre comédien. 

Nous essayons en fait de mettre en place au sein de la compagnie, un lien inter-troupes, avec l’envie de pouvoir mutualiser des projets, de se dire que l’on peut créer un projet ensemble, et bénéficier de la synergie des deux, trois ou quatre troupes. Je sais que cela se fait de plus en plus dans certaines troupes.

C’est plutôt sympa et ça permet de créer du lien entre les troupes du département ou de la région et c’est hyper intéressant. 

Ça nous permet d’ouvrir le spectre des possibles et de ne pas se dire, alors on est 2, 3 comédiens, comédiennes, et on cherche une pièce en fonction de ça, alors que ça réduit les possibilités… 

Nous essayons de le faire, et pour le moment on recherche le texte ! 

 

Représentation de Jeux de scène du 28/08/2021 au Théâtre de l’Echange à Annecy

TU AVAIS ÉCRIT POUR UN SPECTACLE, ALORS POURQUOI NE PAS LE FAIRE POUR TA TROUPE ?   

Alors… pour tout te dire… Ça faisait déjà pas mal de temps que j’écrivais de mon côté, mais c’était plutôt des romans, pas des pièces. Avec les comédiens de la compagnie Emergence, nous avions la passion commune du chant, et je cherchais à l’époque une pièce avec des passages chantés. Je n’en ai pas trouvé. Et Thierry Mousseau m’a lancé ce défi : “Si tu ne la trouves pas, écris-la !” 

Et je me suis lancée. Sans son intervention, je n’aurais vraisemblablement pas osé !

J’ai écrit la pièce en très peu de temps et j’ai utilisé en partie des musiques que j’avais composées auparavant (je suis pianiste et je compose depuis une dizaine d’années maintenant).

J’ai donc puisé dans ce que j’avais déjà commencé à écrire ou à faire, en partant d’une inspiration de la Commedia dell’arte, et de certaines pièces de Molière. Je trouvais intéressant de partir de ce type de personnages et de les moderniser en les intégrant dans une atmosphère plutôt années 50’ type Rockabilly, avec l’idée d’en faire quelque chose de grand public. 

Je m’étais inspirée du film Huit femmes. Le principe était que, dans la pièce, à la fin de certaines scènes, un personnage chantait une chanson qui était le reflet de son ressenti de la fin de cette scène. Les chansons étaient en adéquation avec le personnage. Dans la pièce chaque personnage a sa chanson, et il y avait une chanson commune à la fin, chantée tous ensemble. J’avais aussi été inspirée par des films musicaux comme ceux de Christophe Honoré.

C’était une expérience inoubliable !  Mais est-ce que ça m’a donné envie de réécrire… Bonne question ! Je te dirais oui. Mais après, il faut de l’inspiration, il faut avoir des idées. L’inspiration tu l’as si tu fais des rencontres particulières ou par rapport à une thématique qui te touche particulièrement. Et il faut un peu de temps aussi ! 

C’est aussi très fatigant ! Nous n’étions pas nombreux, nous avions des contraintes de délais, de budget… J’ai le souvenir que c’était formidable, par contre le mois qui a suivi j’étais épuisée ! C’est là où tu vois l’importance cruciale de l’enthousiasme, du dynamisme et de la cohésion du groupe. C’est ce qui nous a fait tenir jusqu’à la fin.

Je t’avoue que ces derniers mois je n’avais pas forcément le temps de réfléchir à ça. Mais en tout cas oui je sais que je réécrirais une pièce un jour. Alors quand, comment, je ne sais pas mais oui j’ai envie de recommencer ! Si j’ai de nouveau une idée géniale, une inspiration, un déclic… pourquoi pas ? On verra bien.

TU VIENS D’ÊTRE ÉLUE  PRÉSIDENTE DU COMITÉ DES DEUX SAVOIE, QUE REPRÉSENTE POUR TOI CET ENGAGEMENT ?

C’est une responsabilité, bien sûr, mais aussi d’une certaine manière la continuité de mon engagement depuis 4 ans au sein du comité. J’ai très envie de porter les projets du comité avec enthousiasme et d’aider à les mener à bien le mieux possible, mais surtout je suis très chanceuse d’être la présidente d’un petit groupe très uni, dynamique et très motivé. On est tous les 4 sur la même longueur d’onde, c’est très important, cela aide pour poursuivre les projets de manière solide et pérenne. On est très complémentaires en fait.

Le Comité des Deux Savoie s’intègre parfaitement dans la démarche globale de la FNCTA qui aide à dynamiser et à faire vivre le théâtre amateur. C’est important que dans notre région, et plus globalement dans notre pays, le théâtre amateur ait sa place. Il est totalement complémentaire du théâtre pro ! Les troupes de théâtre amateur jouent souvent dans des petites communes, renouvellent le sens de partage culturel et d’échange au niveau local.

L’objectif du Comité, mon objectif, c’est de fédérer encore plus toutes les compagnies de notre zone qui sont très dynamiques, et d’aider à recréer du lien, ce lien qui nous a tant manqué pendant ces deux dernières années.

QUELLES SONT TES IDÉES OU ENVIES POUR ANIMER LE COMITÉ ?

Nous étions 4 à vouloir continuer au sein du comité, Dominique, Jean Luc, Franck et moi. Nous faisions déjà partie du comité depuis 2018.

Michel Pierre, l’ancien président, a déménagé et a quitté le comité à la fin de l’année 2020. Nous nous sommes donc retrouvés en bureau temporaire. 

Nous avions prévu de faire un week-end de formation à destination des compagnies. Tout était prévu en mars 2020, il a fallu tout annuler au dernier moment forcément… 

La situation était bien évidemment très compliquée pour tout le monde, et le fait de n’avoir aucune perspective était naturellement démotivant pour beaucoup

Certaines personnes se sont démotivées, avaient envie de se focaliser sur leurs projets personnels, ce qui se comprend complètement

Et nous in fine, on s’est réuni tous les quatre en ayant l’espoir que l’horizon s’éclaircisse un peu. 

La Journée du Comédien le 2 avril à Barberaz fut l’occasion de réunir les troupes du comité. Des élus des mairies de Barberaz et de Chambéry sont venus, plusieurs compagnies ont participé. Nous n’étions pas très nombreux (la neige ne nous a pas aidés !), pour autant ça a quand même été une belle journée, riche en discussions ! Nous avions prévu une table ronde, nous avons pu échanger avec les compagnies présentes, qui ont pu aussi présenter leurs projets en cours l’après-midi au Théâtre 40. Et la journée s’est terminée en beauté par la présentation d’un spectacle, Pour un pouce tendu, applaudi par une salle comble !

Photo de La Journée du Comédien, le 2 avril 2022 A gauche : Chloé Mercier ; au fond au centre Jean-Luc Felgerolle ; devant à gauche : Franck Celle (Dominique Bourgois absent) – A droite : Guy Dieppedalle

Tous ces échanges nous ont donné l’occasion de préparer l’Assemblée Générale du 11 juin. Ça nous a donné matière à envisager ce que l’on pouvait faire et de réfléchir aux projets que nous pouvions mener à bien. 

La première idée a été de mettre en place un festival de théâtre amateur à Barberaz ou à Chambéry pour le mois de janvier 2023.

Suite aux échanges avec les compagnies, nous nous sommes bien rendu compte qu’il y avait ce besoin de renouer du lien. Après ces deux ans, certaines compagnies ont mis en sommeil leurs projets car souvent c’était impossible de les monter et de les montrer. Il ne faut pas oublier que pendant cette période les troupes de théâtre amateur n’avaient pas le droit de répéter dans des salles, contrairement aux pros ! 

Pendant 2 ans nous n’avons pas pu se voir, nous n’avons pas pu échanger, c’est ce que l’on recherche maintenant !  

Un festival ça permet vraiment d’associer tout le monde. Chacun peut y participer, soit en montrant leur pièce s’ils sont sélectionnés, soit en tant que spectateur ça crée une émulation ! 

Et ça permet aussi de recréer un lien avec les compagnies de Savoie. Aujourd’hui en Savoie, il n’y a pas de festival de théâtre amateur. 

L’idée était donc de mettre en avant la Savoie, de créer un événement pour essayer d’équilibrer un peu et puis d’essayer de retrouver aussi des compagnies qui avaient un peu délaissé le théâtre ou la FNCTA. En quelque sorte essayer de les remettre dans la boucle !

En plus du festival, nous aimerions mettre en place d’autres partenariats.

Les échanges que l’on a eus lors de la JDC, et lors de l’AG du 11 juin nous ont conforté dans l’idée que les compagnies ont aussi besoin qu’on leur apporte de l’aide, des solutions dans leur quotidien. Notamment pour trouver des salles pour répéter, présenter leurs pièces, organiser des formations… 

Côté formations, il y a un besoin notamment sur tout ce qui est technique (éclairages, sons…), mais aussi sur d’autres types de stages, notamment la technique de la voix, sur de la mise en scène…

L’idée est d’être à l’écoute des besoins des compagnies, de pouvoir leur proposer des stages qui correspondent à leurs attentes, pour les aider à monter leur projet, le perfectionner, à améliorer leur technique, à les faire « monter en compétence » tout simplement.  

Nous souhaitons aussi trouver des solutions par rapport aux problématiques de salles car nous nous sommes rendu compte, qu’avec ces 2 ans de situation sanitaire compliqué, ça a encore aggravé les choses, et aujourd’hui c’est encore plus compliqué qu’avant de trouver des salles et en plus à des prix corrects. 

Les rares salles municipales sont prises d’assaut. Les réservations sont à plus d’un an à l’avance par exemple sur Annecy. De plus, il y a très peu de salles à des prix abordables. 

À des degrés différents, on sent qu’il y a aussi cette envie de pouvoir jouer dans d’autres endroits, découvrir un autre public, cette envie de sortir de sa zone de confort et de ne pas toujours jouer au même endroit. 

Donc, nous essayons de mettre en place des partenariats avec certaines communes qui sont dans une démarche volontariste pour proposer plus de culture à leurs habitants, et qui sont dans la logique où il faut autant des professionnels que des amateurs pour apporter cela.

Ça leur permet aussi de proposer plus de choix, de dynamiser les festivals qu’ils organisent, et d’apporter encore plus de dynamisme toute l’année au sein de la commune. 

Il y a un vrai besoin, et ce sont souvent les plus petites communes qui ont cette motivation et cette envie ! 

AVEZ-VOUS DÉJÀ CONTACTÉ DES COMMUNES POUR NOUER CES PARTENARIATS ? 

Nous avons contacté des communes avec lesquelles nous avions déjà eu des échanges et où l’on sentait qu’il y avait une vraie envie. Donc maintenant il faut organiser tout ça, mettre en place des conventions, où chacun s’y retrouve

Souvent les communes recherchent majoritairement des spectacles tout public dans la logique de faire venir le plus de monde possible et de répondre au besoin d’une majorité de leur population. Cela peut être un frein mais ce n’est pas gravé dans le marbre non plus.

Le principal est qu’il y a une vraie volonté de créer un émulateur, une dynamique, en plus d’être dans l’accompagnement. Ce sont des communes qui, une fois que l’on aura contractualisé, seront les premières à communiquer sur les événements. 

Il y a un vrai échange, un vrai partenariat qui peut se mettre en place, et j’ai bon espoir que l’on y arrive. Alors on ne fera pas ça avec 15 communes, mais si on y arrive avec deux ou trois dans un premier temps ce sera déjà bien ! 

C’est un beau projet car il y a à la fois l’idée de proposer une salle de répétition aux troupes qui en ont besoin mais aussi une salle de représentation pour pouvoir jouer au sein des salles partenaires.

Et puis sinon des choses plus « classiques » sont également toujours d’actualité

Des partenariats pour avoir des tarifs préférentiels dans certaines salles de spectacles, par exemple l’Espace Malraux à Chambéry ou Bonlieu à Annecy… 
C’est aussi très apprécié car ça permet de proposer un petit « plus » aux compagnies  adhérentes et de les inciter à aller voir des spectacles. 

Et il y a aussi des projets ! Par exemple, l’Espace Malraux cherchait des comédiens de théâtre amateur pour participer à un projet précis. Ils avaient un projet de formation avec un comédien qui était ouvert aux comédiens amateurs. Donc nous avons pu relayer l’information. 

C’est aussi l’occasion de créer du lien. Mais c’est aussi le moyen de créer une appétence pour aller voir plus de spectacles. Ce qui est, je trouve, une des missions du comité. 

Nous encourageons d’ailleurs toutes les compagnies à la fois à présenter leur projet mais aussi à aller voir les projets des autres. Ça crée du lien entre les troupes, des moments d’échanges et de partage.  

Donc voilà ça fait pas mal de projets que l’on va essayer de mener à bien ! 
Nous sommes 4 et nous allons tous dans le même sens. Nous sommes soudés et sommes accordés sur les objectifs, le planning etc… 

L’objectif est de pouvoir pérenniser ce comité en espérant avoir d’autres personnes volontaires pour l’intégrer. Surtout vu tous les beaux projets en préparation !

Nous avons aussi gardé des liens avec d’anciens membres, qui nous ont proposé leur aide, Guy Dieppedalle et Luciano de Francesco notamment.

J’ai été contactée par d’autres présidents de la FNCTA, Thierry Tauleigne par exemple ! 

C’est bien car ça crée un vrai lien entre nous. C’est important de s’entraider et de se soutenir mutuellement !

Je parlais de la période Covid, ce qui a été compliqué pour les troupes c’est aussi d’avoir tout cet environnement négatif. Il faut arriver maintenant à insuffler une énergie et un dynamisme aux troupes ! Donner un peu de perspectives et d’avenir à leur projet ! 

EN TOUT CAS VOUS AVEZ L’AIR MOTIVÉS ET PARTANTS POUR LE FAIRE ! 

Il faut avoir la foi ! Ce qui fait plaisir c’est de rencontrer, en plus des compagnies de théâtre amateur, les personnes au sein des communes, des salles communales, des MJC, qui sont enthousiastes aussi ! 

On se dit que l’on n’est pas tout seuls et que l’on est tous portés par la même envie. 

Ce qui fait plaisir, aussi, c’est de voir que le public participe ! 

Sur les derniers festivals, le public a répondu présent, ça recrée du lien, les personnes reviennent dans les salles. Petit à petit. Lentement mais sûrement. Il faut être patients.

Je pense que le cadre d’un festival est plus simple pour ramener du monde. Le côté festif  facilite la rencontre et les gens ont envie de venir pour toute l’ambiance. 

C’est important aussi de garder en tête d’apporter de la diversité, et les festivals y participent grandement.

Aujourd’hui, ça reprend et il faut que l’on continue à faire en sorte que ça se passe bien et que l’on fasse revenir ceux qui hésiteraient encore !

Donc on va essayer de porter ça ! 

UN PETIT MOT POUR FINIR ?   

Vive le théâtre amateur ! Et longue vie à toutes les compagnies 73/74 ! On continuera à porter la flamme avec enthousiasme ! 😊

La présentation du Comité des Deux Savoie se trouve sur notre site web

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