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L’homme qui plantait des arbres. De Jean Giono
11 janvier 2023 à 18 h 00 min - 18 h 40 min
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L’homme qui plantait des arbres. De Jean Giono
Lecture et accordéon…
Une émouvante fable écologique, pacifiste et humaniste, qui prouve que le don de soi est un fameux moyen d’être heureux.
Vidéo. Extrait
Sélection Festivals : Annecy (74), Armoy (74), Bassens (73)
L’histoire en résumé
Celle d’une rencontre. Entre un randonneur et un berger. Sur les hauts plateaux de Provence. Le berger, Elzéard Bouffier, vit chichement. Une trentaine de moutons. Région balayée par les vents. Désertique. Rares villages de misère. Galère humaine. Elzéard se fixe une mission. Redonner vie. Redonner espoir. Il plante des graines… Qui deviennent arbres. Il n’attend rien. En l’espace de deux guerres, les arbres poussent. Les racines retiennent l’eau. La vie reprend le visage du plaisir. Simple don de soi. Main tendue à l’autre. Geste d’amour. Comme l’arbre et ses bourgeons. Offre ses feuilles à l’humanité.
Lecture. Comédien Guy Dieppedalle
A l’accordéon Elisabeth Faverjon
Mise en scène et Lumières Jean-Luc Robert
Durée 40 mn. Echanges possibles sur ce texte, après le spectacle.
Public à partir de 9 ans.
L’auteur Jean Giono
1895 – 1970. Manosque (04).
Dans le paysage littéraire du XXe siècle, Giono, figure dominante, est pourtant à part.
Né et mort à Manosque, il ne quitte la ville qu’épisodiquement, et contre son gré. Dès 1911, il se voit contraint de quitter le collège afin d’aider sa famille financièrement et devient employé de banque. Sa culture littéraire, il l’a créé seul en se procurant les œuvres classiques, uniques ouvrages à l’époque accessibles pour ses faibles moyens.
Jean Giono est un voyageur immobile et déteste les grandes villes, surtout Paris. L’atmosphère de l’édition l’indispose et il a assez peu de relations littéraires. Il ne se verra d’ailleurs jamais décerner un prix littéraire français important. Toutefois, il reçoit en 1929, le prix américain Brentano pour Colline, ainsi que le prix Northcliffe en 1930 pour son roman Regain.
On le décrit comme un paysan, une sorte de chauvin, alors qu’il ne parlait même pas le provençal, et même comme un écrivain régionaliste, bien que la moitié de ses livres soient situés dans les Alpes, en Italie, ou sur l’océan. Resté à l’écart des courants, se plaçant même à contre-courant et n’ayant pas cherché à exercer une influence littéraire, ni à dégager la théorie de son écriture, il est inclassable.
Ce texte étonnant traduit en 40 langues
« L’homme qui plantait des arbres » est paru la première fois aux USA en 1954. Dans le magazine Vogue. Sous le titre : « The man who planted hope and grew happiness ». Succès aux USA, puis en Europe. Parution en France en 1973 sous le titre français que nous connaissons. Traduit aujourd’hui, dans le monde, en 40 langues.
Ce texte est inscrit au répertoire de l’Education Nationale : Cycle 3 (CM1-CM2).
Partenariat Compagnie Arcada et Croq Sésame Compagnie. Savoie
Ce spectacle est également présenté en théâtre à domicile et en extérieur.






