Les EscholiersJeudi 14 mai 11 h 00  –  Théâtre de l’Echange, 26 rue Sommeiller, Annecy
18 – Variations  énigmatiques – Nautilus    
Qui aime-t-on quand on aime? Sait-on jamais qui est l’être aimé? L’amour partagé n’est-il qu’un malentendu?…
Autour de ces éternels mystères du sentiment amoureux, deux hommes s’affrontent:
Abel Znorko, prix Nobel de littérature qui vit retiré des hommes sur une île perdue de la mer de Norvège. Il y sublime sa passion pour une femme, avec laquelle il a échangé une longue correspondance,
et Erik Larsen, journaliste énigmatique qui vient interviewer l’écrivain. Mais pour quel motif inavoué est-il là? Quel est son lien secret avec cette femme dont Znorko est toujours amoureux? Et pourquoi un tel misanthrope a-t-il accepté de le recevoir?
L’entrevue se transforme vite en un jeu de la vérité, un psychodrame cruel et sinueux, rythmé par une cascade de rebondissements  au fil d’un suspense savamment distillé. Le tout baigne dans l’humour et l’écriture d’Eric-Emmanuel  Schmitt. Un délice…
Jeudi 14 mai 14 h 30  –  Théâtre de l’Echange
11- L’étau – L’Oncion  
L’histoire se passe dans un petit bourg de Sicile aux alentours de 1900. Giulia Fabbri, l’héroïne de la pièce, est mariée et mère de deux jeunes enfants. Se sentant délaissée par son mari Andréa, un bourreau de travail qui consacre tout son temps à leur grande exploitation agricole, Giulia prend un amant, Antonio Serra, l’avocat de son mari. Quand la pièce commence, Antonio vient prévenir Giulia que son mari, Andréa, a des soupçons sur leur idylle. Les deux hommes sont allés ensemble à la ville voisine pour régler une affaire judiciaire et Andréa, le mari, n’a pas cessé de faire des allusions voilées à Antonio. Pris de panique, celui-ci abrège son séjour et revient avant le mari pour raconter toute l’affaire à Giulia. Gagnée peu à peu par le doute, celle-ci décide de rompre avec Antonio qui s’en va sans demander son reste. Peu à près, Andréa, son mari, revient à son tour chez lui. Petit à petit, comme un chat jouant avec une souris, il pousse Giulia dans ses derniers retranchements. Celle-ci finit par lui avouer son adultère.
Andréa ordonne alors à Giulia de quitter leur maison sur le champ, lui interdisant même de revoir ses enfants. Désespérée, Giulia va dans sa chambre et se suicide.
Jeudi 14 mai 16 h 30  –  Salle Pierre Lamy, 12 rue de la République, Annecy
21 – Aujourd’hui, Martine  – La Troupalex
Martine, mère de famille et femme active, feuillette tout le long du jour son magazine préféré afin de savoir enfin comment devenir une “femme actuelle”. A la quarantaine, elle songe qu’il est temps pour elle de faire le nécessaire pour rendre ses journées les plus harmonieuses possible. Heureusement pour elle, un spécialiste et ses acolytes sont là à chaque page, à chaque rubrique : psycho-couple, mode, cuisine, beauté, jeux.
Ainsi coachée et confrontée aux témoignages de femmes formidables, élevée grâce aux pensées de Paulo Coelho, Martine devient de plus en plus “actuelle”…
Jeudi 14 mai 18 h 30  –  Théâtre de l’Echange
31 – Sarah – Les disparates  
Eté 1922…. Sarah Bernhard tente de dicter ses mémoires à son secrétaire, Georges Pitou. Pour l’aider à se souvenir de cette vie d’aventure, d’audace et de fantaisie, il accepte de jouer les personnages qu’elle veut retrouver. Ainsi sa mère, sa sœur, son amant, son fils, etc. répondent tout à tour à une Sarah Bernhard défiant sa propre mort.
Jeudi 14 mai 31 h 00  –  Salle P. Lamy
10 – Parlez moi d’amour – Douze pieds s’y poussent  
Parlez-moi d’Amour est une libre adaptation des scènes 8 et 9 de l’acte 4 de Cyrano de Bergerac.
Ce que nous avons voulu faire, c’est ausculter un moment particulier de la pièce. C’est au cœur de l’acte 4, dans les scènes 8 et 9 que nous avons choisi de nous arrêter. Nous avons passé au crible des hypothèses ce qui se dit dans ces deux scènes qui met en présence un trio amoureux: Christian, Roxane, Cyrano.
Ce qui se dit, ce qui ne se dit pas, ce qui est affirmé, ce qui est seulement suggéré, ce qui peut paraître sincère et ne l’est peut-être pas tout à fait, bref, toutes les ambiguïtés du jeu amoureux y sont patentes.
Parlez-moi d’Amour est une valse à trois temps, un triptyque qui ne tourne pas toujours très rond, jouant des aspérités d’un relief souvent accidenté. L’amour étant rarement un long fleuve tranquille.
Cependant, cette valse veut croire en l’authenticité des sentiments exprimés ou même cachés.  En choisissant d’aller chercher dans les non-dits de Rostand, nous aimerions manifester finalement une empathie certaine pour ces trois personnages qui concentrent à eux seuls toutes les amours possibles.
Vendredi 11 h 00  –  Théâtre de l’Echange
16 – Un petit jeu sans conséquence – Théâtre de la Lucarne
Claire et Bruno forment, depuis 12 ans, un couple établi, une institution.
Au cours d’une journée entre amis dans la maison de famille, lassés d’incarner l’icône d’un couple immuable, ils vont feindre une séparation.
Par provocation, sur un coup de tête…
C’est un jeu, c’est drôle, mais c’est dangereux…
Vendredi 15 mai 14 h 30  –  Théâtre de l’Echange
24 – Les parents terribles – Démons et merveilles 
Dans un appartement parisien, où se côtoient le désordre d’un couple d’âge mûr et l’ordre de la tante Léo, vieille fille, Michel est l’enfant choyé de cette étrange « roulotte » qui semble à l’écart du monde. Yvonne idolâtre son fils jusqu’à négliger son mari. Elle s’oublierait elle-même si elle ne devait pas s’occuper de son traitement à l’insuline.
Lorsque Michel découche pour la première fois, c’est pour avouer à sa mère qu’il aime Madeleine, une jeune femme qu’il souhaiterait leur présenter. D’abord révulsée parce que jalouse et exclusive, Yvonne finit par capituler devant le chagrin de son fils et l’insistance de sa sœur Léo. On découvre entre temps que  Madeleine a déjà un « vieil amant » avec lequel elle veut rompre et qui n’est autre que Georges, le père de Michel.
Peinture d’une famille bourgeoise. L’action déroule son ressort de machine infernale dans une intrigue à huis clos colorant peu à peu le vaudeville de départ jusqu’à le hisser à la tragédie antique. Ordre et désordre, pur, impur s’opposent sur trois jours,  trois temps, trois actes du dimanche au mardi soir.
Vendredi 15 mai 16 h 30  –  Salle P. Lamy
26 – Die Probe (le test) – Théâtre des anneaux
Qui sont les Coré ? Ils sont une famille. Ce postulat est bancal. D’ailleurs Pierre, fils unique d’Hélène et Simon, met en doute sa propre paternité et recourt à un test. Le résultat est évidemment dévastateur. Pour lui et pour le reste de la famille, dont les liens se délient aussi rapidement qu’ils sont prétendument solides. DIE PROBE (LE TEST) est donc une photo de famille où plus précisément de ce qu’est une famille. Car le test auquel on recourt révèle bien sûr. Mais quoi ? Une vérité relative. La lâcheté des uns et l’égoïsme des autres. La face cachée d’un individualisme qui ronge depuis longtemps les fondations vieillies de la famille.
Vendredi 15 mai  –  Théâtre de l’Echange
27 – Brindezingues – Accordage
Timanman vient de mourir. Ses enfants se retrouvent à la ferme pour le partage des biens.
Commence alors l’empoignade entre Dom, pas bien fini de la tête et ses deux vipères de sœurs. Très vite les vrais caractères se révèlent et les souvenirs surgissent d’un passé glauque………
Une défunte encore chaude, un maigre héritage, quelques bestioles mal aimées, il n’en faut pas plus pour que la zizanie s’installe…….
La méchanceté crue voisine avec des moments d’émotion forte et des scènes truculentes.
C’est joyeusement incorrect, noir et délirant……Un mélange de Zola, Audiard et Ettore Scola.
Vendredi 15 mai 21 h 00  –  Salle P. Lamy
3 –A toi pour toujours ta Marie-Lou – Cie du Phoenix
Léopold et Marie-Louise forment un couple usé, malheureux, qui n’a aucune vie sexuelle, en dépit de la présence de leurs trois enfants. Tous deux ont des frustrations, mais ils sont incapables de les exprimer. Ils se rendent compte en quelque sorte de leur ignorance. Lui à tendance à se réfugier dans l’alcool ; elle, se complaît dans le rôle de martyr. À un moment donné, ils finissent par se haïr.
Les enfants sont témoins des crises que leurs parents traversent de plus en plus fréquemment.
C’est une pièce qui règle beaucoup de comptes et qui interroge sur la sexualité, l’oppression de la religion, la construction de soi dans un contexte défavorable, mais également sur les sentiments et la relation à la famille.
Samedi 16 mai 11 h 00  –  Théâtre de l’Echange
6 – Le bonheur en plus value – P.P.M.E.A.
Estimant leur société insuffisamment profitable, les actionnaires d’une entreprise de cotons tiges décident de faire pression sur leur PDG, Aliénor du Barry, afin qu’elle maximise les bénéfices à court terme.
Celle-ci s’ »en remet à une experte dans la chasse aux coûts, Ludivine Jansène, qui décide de restructurer l’entrerpise en usant de méthodes des plus audacieuses.
Tous les moyens sont bons pour presses comme un citron le collectif de travail, divisé entre engouement, résignation et contestation
Samedi 16 mai 14 h 30  –  Théâtre de l’Echange
8 – Des nuits en bleus – Théâtre d’en haut
Une usine, la nuit, Jean-Michel, Mino, Pierrot et les autres se retrouvent dans le réfectoire : moments de pause. Ils parlent, rient, jouent, boivent, pour supporter ces cuits où il serait préférable d’être ailleurs. En même temps, la magie de la nuit opère dans l’usine car loin de la hiérarchie, les ouvriers profitent d’être les maîtres à bord. Au fil de la pièce, les vies se découvrent, le rapport au travail aussi, au pouvoir, l’attachement à l’usine. Des nuits, don, en bleus…de travail, de fatigue, mais aussi ponctuées de complicité et de tendresse.
Samedi  16 mai 16 h 30  –  Salle P. Lamy
19b – Le Paquet – Illusoire Jardin
Sur scène un homme seul qui traîne un énorme paquet. Que renferme-t-il donc ? Un corps ? Ses souvenirs ? Ses rêves ? Ses joies ? Tous ses maux et ses mots impuissants dont il n’est que le burlesque et pathétique spectateur …
Et puis son pendant apparaît, l’accompagne, le pousse, le retient . Sa souffrance ? Son double intérieur ?
Qui sont-ils ? Qu’y a-t-il dans ce paquet ?
Une mise en scène toujours sur un fil, un jeu qui passe d’une folle exubérance à une profonde sincérité et une danseuse, qui joue de son corps et de son regard qui ne cille jamais. Danse et théâtre ne sont pas ici distincts, ni même complémentaires. Ils se mêlent, résonnent et interfèrent sans cesse, amplifiant et éclairant les démons intérieurs de cet homme qui se dévoile peu à peu dans sa touchante nudité. Entre rire et désespoir, le temps du grand déballage est arrivé.
Lorsque le monde s’effondre, la question n’est pas de savoir ce que l’on sauve mais de quoi on ne peut se débarrasser.
Samedi 16 mai 18 h 30  –  Théâtre de l’Echange
25 – Dommage qu’elle soit une putain – Proscenia
Italie, XVIIème siècle. Annabella et Giovanni s’aiment mais ils sont frère et sœur.
Aussi, lorsque la jeune fille tombe enceinte, il faut vite la marier. Quand l’époux découvrira la  trahison, il n’aura qu’une seule obsession : se venger !
Samedi 16 mai 21 h 00  –  Salle P. Lamy
23 – Le roi est mort – Le Catillon
Partie d’échecs à taille humaine : pièces blanches et pièces noires s’apprêtent à jouer une sanglante partie. Tous les coups sont permis pour ne pas se retrouver étendu au fond de la boîte….
Et malheur à tous ceux et celles qui proposent des accords pacifistes…

Les Escholiers

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